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Plein la gueule les amalgames...

Publié le par Nocif

La Russie et le Japon ont respectivement interdit l'usage d'amalgames dentaires au mercure en 1975 et 1982[réf. nécessaire]. Depuis le 1er janvier 2008, la Norvège a interdit l'utilisation du mercure pour toutes applications (et notamment dans les amalgames dentaires)[20]. Suède [modifier] Une étude effectuée à la demande la Suède en 1997 identifiait différents risques concernant le système nerveux central, les reins, le système immunitaire, le développement du foetus, en particulier le système nerveux. Un rapport publié en 2003[21] est venu le compléter et le modifier : * le mercure est un toxique polyvalent agissant à différents niveaux du métabolisme cellulaire; l'amalgame doit être considéré comme un matériau non adapté aux soins dentaires. * La marge de sécurité admise concernant les niveaux de mercure considérés comme sans danger jusqu'ici était surévaluée. * Considérant l'influence inhibitrice sur le cerveau en développement, il n'est pas compatible avec les données de la science d'utiliser des amalgames chez l'enfant et la femme en âge de procréer. * Pour des raisons médicales, l'amalgame devrait être supprimé des soins dentaires dès que possible. Cependant, la dépose des amalgames ne devrait pas être entreprise sans raisons médicales valables : le risque de complications liées à dette dépose excède le risque lié aux amalgames. * Tout dentiste ou médecin face à un patient à l'état pathologique peu clair ou souffrant d'une maladie autoimmune devrait envisager que les effets secondaires liés au mercure des amalgames peuvent être une cause contribuant aux symptômes. Propriétés [modifier] * Avantages : o grande résistance mécanique et bonne étanchéité impliquant une pérennité dans le temps (parfois plus de 20 ans) ; o cariostatique (car bactériostatique) ; o facilité de manipulation et rapidité de pose ; o coût faible (remboursement intégral par la sécurité sociale en France). * Inconvénients : o plus dur que la dent (risque de fracture de la dent en cas de reconstitution de volume important) ; o inesthétique ; o toxicité (libération de mercure, électrogalvanisme buccal) ; o technique de pose. Contrairement aux solutions alternatives, ils sont posés en contre-dépouille (cavité à base élargie), ce qui oblige généralement à creuser un peu la cavité. Alternatives [modifier] Aucun matériau n'offre une solution parfaite de remplacement de l'amalgame. Il faut savoir choisir le plus adapté en fonction de chaque cas et des possibilités financières du patient. * Extraction : Une alternative à bas coût est d'extraire la dent porteuse de l'amalgame. * Couronne : Sur une dent dévitalisée, une couronne peut être réalisée. Cependant, cette solution n'est que très imparfaite sur le plan de la biocompatibilité car les alliages métalliques qui entrent dans la composition de nombreuses couronnes posent des problèmes d'oxydations et parfois d'allergies dans les cas où le nickel, le béryllium ou le palladium sont utilisés . * Composites : Encore appelés résines, les composites dentaires ont été largement employés pour remplacer l'amalgame au mercure. Cependant, leur emploi se limite à des cavités peu profondes et peu étendues car ils sont toxiques pour la pulpe (ou nerf) et offrent une résistance mécanique plus faible que celle d'un amalgame. Un composite volumineux se rétracte et se fissure rapidement sous l'effet des forces de mastication, générant à terme une reprise de carie impliquant trop souvent de dévitaliser et de couronner la dent. Le résultat dépend aussi de la virtuosité du dentiste[22]. Enfin, les composites contiennent des particules minérales silanées et organiques noyées dans une matrice en résine et d'un pigment coloré composé d'oxyde de titane et d'aluminium. * Les inlays : Obturations réalisées au laboratoire de prothèse à partir d'une empreinte, les inlays-onlays sont la seule alternative valable en cas d'obturation volumineuse. Ils sont réalisés en métal, en céramo-métal, en céramique pure ou en résine cuite. Leur coût élevé et leur faible remboursement limite leur emploi. Bien que ne présentant pas la toxicité du mercure, ces solutions alternatives posent d'autres problèmes. Elles tendent par exemple parfois à se rétracter au cours du temps, ce qui conduit à un manque d'étanchéité du matériau. Ou elles peuvent provoquer des allergies ou des intolérances. Le choix du matériau d'obturation reste donc un acte professionnel du dentiste ou du médecin stomatologiste.
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