Avec la complicité politique, les mises à mort de chaque nation européenne écritent comme sur du papier à musique devant des électeurs transformés en veaux hagards...
mardi 17 juillet 2012, 08:20
La dette a augmenté au premier trimestre de 15,6 milliards d'euros, pour atteindre 377,3 milliards d'euros, affirme De Tijd. Le produit intérieur brut (PIB) sur base annuelle a pour sa part seulement augmenté de 2,3 milliards d'euros, à 370,6 milliards d'euros. Dès lors, le niveau de la dette publique a grimpé à 101,8 % du PIB, contre 98,2 % à la fin de l'année dernière.
La croissance de la dette n'est pas seulement due au déficit budgétaire mais aussi aux prêts accordés par la Belgique à des pays européens en difficultés.
La Belgique est le cinquième pays européen à afficher une dette publique plus importante que le PIB. L'Italie, la Grèce, l'Irlande et le Portugal sont confrontés au même constat.
La dette publique de la Belgique représente l'ensemble des engagements financiers, sous formes d'emprunts pris par le gouvernement fédéral ainsi que les entités fédérées (régions et communautés, provinces et communes) et la sécurité sociale.
En théorie, chaque Belge verrait poser sur ses épaules une dette de 37. 730 euros !
En janvier dernier, l'agence de notations Standard&Poor (S&P) menaçait de dégrader sa note (AA) si la dette publique begle dépassait 100 % du PIB.Il est peu probable que cela arrive indique le Tijd, car la Banque nationale Belge (BNP) prévoit d'ici la fin de l'année, une dette de 98,9 % en dessous du PIB.
P.LA (avec Belga)